Observatoire des quartiers populaires
L’observatoire partenarial des quartiers populaires effectue depuis près de trente ans un suivi et une analyse fine de la situation et de l’évolution des Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et des Quartiers populaires métropolitains (anciens Quartiers de veille active). Il analyse les dynamiques à l’œuvre dans ces quartiers et l’évolution des écarts avec leur territoire d’appartenance. Les études conduites sur les enjeux transversaux de la politique de ville constituent un socle de connaissances à la fois quantitatives et qualitatives sur lequel les partenaires peuvent s’appuyer pour conduire et orienter leurs actions et mesurer les effets de celles-ci. Cet observatoire s’insère dans le cadre plus large de l’observatoire des cohésions territoriales.
L’expérience a montré la nécessité de tenir à jour, dans la durée, des indicateurs sociaux à différentes échelles pour permettre d’objectiver l’évolution de la situation des quartiers prioritaires : caractéristiques socio-économiques des habitants, réussite scolaire et mixité sociale dans les collèges, pratiques culturelles, notamment au défilé de la Biennale de la Danse, évolution de l’attractivité des quartiers, chômage, emploi et développement économique, tableau de bord de suivi des objectifs urbains des opérations de renouvellement urbain (2018 – 2025). L’accompagnement des territoires (focus quartier, ateliers méthodologiques) favorisent l’appropriation de ces analyses et de ces outils par les équipes projet.
L’observatoire développe également des approches qualitatives (entretiens avec les habitants, focus group avec les professionnels et les acteurs locaux) sur certains thèmes : mobilité résidentielle, jeunesse, emploi insertion, usages dans les espaces extérieurs, vécu et représentations des habitants.
Partenariat
Ces démarches sont conduites en lien avec les partenaires locaux : Métropole, Etat, communes, centres sociaux, Maison de la Métropole, bailleurs sociaux, associations, universitaires, Labo Cités, etc. Ils s’engagent à poursuivre la mission passée à l’Agence d’urbanisme afin de contribuer à l’actualisation du diagnostic du contrat de ville et aux démarches d’évaluation.