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Observatoires et observation

Un regroupement de moyens

 

Observer, pour comprendre et prévoir, est une des bases de la science dans tous les domaines, mais c‘est coûteux en temps de travail. Les partenaires de l‘Agence, via la notion de socle, se sont donnés les moyens de faire des économies d’échelle, et d’être solidaires sur cette étape de diagnostic.


Les observatoires sont au service des partenaires et de leurs politiques publiques. Ils accompagnent les axes définis annuellement et éclairent la connaissance. Ils optimisent les ressources et les moyens au service des membres. Ils sont la mémoire vivante du territoire, en capitalisant des séries longues. Ils répondent aux enjeux de territorialisation et d’enjeux complexes nécessaires à la gouvernance locale du moment.


Les observatoires partenariaux fédèrent les partenaires sur les constats chiffrés ou qualitatifs, afin de laisser plus de place aux débats politiques, aux idées, et mieux cibler les actions à engager. Le territoire métropolitain s’organise pour avoir des visions objectives d’une situation ou d’un phénomène et crée des observatoires partenariaux pour suivre les politiques publiques.


L’observation des territoires s’est longtemps contentée d’extraire des informations à partir du centre de ressources, en produisant parfois une note d’information. Aujourd’hui, nous sommes dans l’ère des observatoires, partenariaux, avec une connaissance partagée, et qui s’appuient sur des méthodes reconnues, à des échelles de plus en plus étendues. Cela nécessite une implication forte de la gouvernance publique dans des domaines de plus en plus variés             
ou précis. C’est la confrontation des observations chiffrées ou cartographiées avec les recueils d’informations plus qualitatives qui font la plus-value de ces analyses.


Chaque observatoire doit répondre au mieux aux attentes des acteurs de l’aménagement. Il doit s’adapter aux contextes réglementaire, décisionnel, voire stratégique qui évoluent dans son domaine d’activité. L’observation et l’expertise vont de pair avec une animation dynamique et mobilisatrice des ressources locales. Cette fédération des moyens au service de tous fait la force des observatoires et rassemble tous ceux qui comptent dans le domaine             
observé.

 

 

Un observatoire par grande thématique

 

L’observatoire partenarial économie, emploi, insertion (Opale) assure depuis 2000 un rôle de vigie pour suivre la santé économique des entreprises, les mutations des territoires et les conséquences sur l’emploi et l’inclusion des habitants de l’aire métropolitaine. ll décrypte les filières, leviers de la transition, accompagne les stratégies d’offre d’accueil économique des collectivités locales pour une plus grande sobriété foncière. Enfin, il produit une analyse             
croisée des dynamiques du marché du travail et des enjeux d’insertion pour alimenter les réflexions des collectivités, cibler et orienter leurs actions.


L’observatoire partenarial des mobilités est au service des politiques de transport et le suivi évaluatif du Plan de déplacements (PDU) urbains est devenu le cœur des réflexions. Les observations principales portent sur les déplacements domicile/travail et sur toute la matière première des Enquêtes Ménages Déplacements (EMD), mais également sur des sujets innovants. Il intègre également un observatoire de la logistique fortement attendu par les             
acteurs.


L’observatoire partenarial habitat est un lieu majeur de débat ouvert ancré dans le paysage. Le club habitat rassemble les plus hauts décideurs de l’agglomération. Les ateliers explorent et analysent les marchés et les situations du logement. Les rencontres-débats élargissent la pensée technique. Enfin, plusieurs diagnostics éclairent la situation du marché, les profils d’occupation et des modes de vie pour accompagner le volet habitat du PLU-H.             
 

Il s’est renforcé avec l’observatoire local des loyers, dispositif nécessaire à la transparence sur le marché locatif et à l’accompagnement des ambitions politiques sur l’habitat. Enfin il héberge également l’observatoire du logement étudiant, un dispositif national décliné localement.


L’observatoire partenarial de la cohésion sociale et territoriale est devenu un lieu d’informations, d’échanges et de débat local autour de deux axes. Le premier axe concerne les communes du carré métropolitain pour avoir un suivi de la cohésion de ces territoires, les orientations sont en cours de définition. Le deuxième est plus traditionnel puisqu’il s’agit de suivre la politique de la ville qui a été un des tous premiers observatoires du territoire. Les acteurs             
peuvent y puiser toutes les informations nécessaires à la nouvelle géographie prioritaire, consulter les documents de référence et participer aux groupes de travail, ateliers et échanges professionnels organisés par l’Agence sur ce thème.


L’observatoire partenarial des espaces agricoles, naturels et de l’alimentation élargit peu à peu les sujets d'études (agriculture, espaces naturels, alimentation, ressources) et produit des analyses et des diagnostics accompagnant les politiques publiques. C'est aussi une scène réunissant les partenaires de l'Agence intervenant sur cette thématique.


L’observatoire des solidarités permet d’accompagner le projet métropolitain des solidarités. Inscrit comme un des 80 engagements politiques en faveur des plus fragiles, il diffuse les résultats dans le monde professionnel et associatif du social et médico-social. Il éclaire sur la situation de nos ainés, des personnes en situation de handicap, sur la santé, aussi bien du côté des équipements que des pathologies, sur le domaine de l’enfance et des modes de             
garde, comme sur la protection de l’enfance, le développement social et le domaine éducatif. Les compétences techniques de l’observatoires sont parfois mobilisées sur des EPCI du carré métropolitain.


L’observatoire métropolitain de la résilience rassemble les informations des autres observatoires et complète avec des indices communément admis comme essentiels dans ce domaine d’analyse. Il diffuse ce qui est connu à un moment donné, initialement pour sensibiliser sur les 17 objectifs du développement durable, et maintenant d’avantage sur la notion de résilience et de transformation.


L’observatoire démographique diffuse surtout des états par commune ou par regroupements de communes et diffuse de l’information dans toutes les études partenariales. Les observatoires de ville ont des démarches adaptées aux préoccupations locales, sont beaucoup plus innovants sur la qualité de vie pour Lyon, très économiques à Villeurbanne, plutôt généralistes à Vénissieux, Saint-Priest ou Grand Bourg Agglomération.


Des dispositifs d’observation élargissent leur champ de compétence et pourraient devenir partenariaux. C’est le cas de l’observatoire du sport, qui a commencé par des inventaires, un atlas maintenant numérique sur le web, puis des indicateurs et bientôt des analyses de filière plus complètes. L’observatoire de la vie étudiante a lui aussi commencé par suivre et affiner les effectifs d’étudiants par sites avant d’élargir ses préoccupations à des indicateurs sur la             
sociologie des étudiants voire leur santé.


Enfin, des dispositifs dédiés à des territoires sont des déclinaisons de grands observatoires. Ils sont soit communaux, soit intercommunaux et sont adaptés aux situations locales et aux préoccupations des acteurs locaux. On retrouve des dispositifs dédiés à Villeurbanne, à Lyon, à la Communauté d’agglomération de Bourg-en-Bresse, à Vénissieux et à Saint-Priest.             
 

Lorsque l’information n’est pas regroupée dans un observatoire, le centre de données prend le relais. C’est la partie invisible de l’iceberg, mais qui nécessite un travail structurel de fond. Il intègre de nombreux fichiers en open data, d’autres en conventions particulières, il les restitue sous forme de bases de données, d’applicatifs chiffrés ou de couches cartographiques, sous des outils variés avec parfois des traitements complexes.             
 

Pour finir, un observatoire sur le foncier est demandé par le conseil d’administration de l’Agence pour être au service de tous les partenaires sur la sobriété foncière.


L’Agence de Lyon s’inscrit dans des processus de production en réseau de l’information coordonnés avec les trois autres Agences d’urbanisme de la région (Clermont-Ferrand, Saint-Etienne et Grenoble). Elle est également active au niveau national via la Fnau, ou influence la statistique publique grâce à des associations directes avec l’Insee ou des instances comme le Cnis.